France

Migrations: des associations demandent une conférence nationale

Lors d'une réunion à l'Élysée, lundi, des associations ont mis en garde l'État contre les réponses « à court terme ». Le même jour, le tribunal administratif de Lille a ordonné la mise en œuvre, à Calais, de mesures visant à « éviter que les migrants soient exposés à des traitements inhumains et dégradants ».

Carine Fouteau

Les associations de défense des droits des étrangers ne sont pas dupes de la répartition des rôles – good cop, bad cop – entre le président de la République et le ministre de l’intérieur sur la politique d’asile et d’immigration. Lundi 26 juin, une rencontre a été organisée dans la matinée entre une dizaine d’entre elles et des conseillers de la cellule diplomatique de l’Élysée afin de mettre à plat les intentions du nouvel exécutif et faire entendre leurs voix, discordantes par rapport aux premières orientations observées sur le terrain. En fin d'après-midi, le tribunal administratif de Lille a ordonné aux autorités la mise en oeuvre, à Calais, de mesures visant à « éviter que les migrants soient exposés à des risques de traitements inhumains et dégradants ».

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