Des proches de Marine Le Pen ont tenté d’instrumentaliser l’affaire Tron. Selon un enregistrement versé au dossier d’instruction, dévoilé dans son intégralité par Mediapart, Eva Loubrieu, l’une des victimes présumées de Georges Tron, ex-ministre UMP de la fonction publique, espérait obtenir des avantages et des appuis auprès du Front national. Jacques Olivier et son frère jumeau Philippe, beau-frère et conseiller officieux de Marine Le Pen, ont été informés en temps réel de la préparation et du dépôt des plaintes des ex-collaboratrices de Georges Tron.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Si ce n’est pas une manipulation, ça y ressemble beaucoup. Le clan Le Pen espérait faire tomber Georges Tron, et le 29 mai dernier ils ont fait la fête, dans leur propriété de Champrosay (à Draveil, dans l’Essonne), à l’annonce de la démission du secrétaire d’Etat à la fonction publique, mis en cause pour agression sexuelle.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.