Éducation et enseignement supérieur

À Strasbourg, le boycott d’une université israélienne n’en finit pas de diviser

Premier établissement français à voter la fin d’un partenariat avec une université israélienne, Sciences Po Strasbourg a finalement fait machine arrière en décembre. Depuis, un conflit larvé oppose étudiants, professeurs et direction, et le dialogue semble s’être rompu.

Clément Rabu

Strasbourg (Bas-Rhin).– Le pique-nique terminé, un cercle se forme à l’ombre du « Cardo », le bâtiment qui accueille les étudiant·es de l’Institut d’études politiques (IEP) de Strasbourg, alias Sciences Po. « C’est une guerre de tranchées, on doit être plus obstinés qu’eux », lance un des participant·es au blocage de l’établissement du matin du 26 février. Il plaide pour poursuivre la mobilisation débutée le 27 janvier. « On va se mettre trop de gens à dos », rétorque un autre, partisan d’une sensibilisation lors de la journée portes ouvertes de l’établissement de samedi, plutôt qu’un blocage.

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