Lors d'une perquisition, la police a saisi un livre que Bernard Tapie a dédicacé en 1998 à Pierre Estoup, l'un des trois arbitres, lui manifestant son « infinie reconnaissance » et son « affection », a révélé lundi L'Express.
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La justice a sans doute mis la main sur un nouvel indice décisif qui pourrait lui permettre d’établir la preuve que l’arbitrage en faveur de Bernard Tapie a été arrangé. À la suite d’une perquisition effectuée le 14 mai dernier dans l’une des résidences secondaires de l’un des trois arbitres, Pierre Estoup, les policiers ont en effet saisi un livre de Bernard Tapie, avec une dédicace à Pierre Estoup datée du 10 juin 1998, alors que l’homme d’affaires avait toujours prétendu qu’il ne connaissait pas l’arbitre, et que ledit arbitre avait signé avant l’arbitrage un document attestant qu’il n’était lié à aucune des parties en conflit.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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