Droite

Copé viré, l’UMP n'est pas pour autant soudée

Jean-François Copé a été contraint de lâcher son fauteuil de président de l'UMP. À peine son départ acté, l'opposition a trouvé un nouveau terrain de mésentente : celui des idées. D'ici le congrès refondateur d'octobre, c'est « une période de tous les dangers » qui s'ouvre.

Ellen Salvi

« On fait enfin le ménage ! », lâche Lionel Tardy avec soulagement. Le député de Haute-Savoie était l’un des rares parlementaires à souhaiter haut et fort la démission de Jean-François Copé depuis le début de l’affaire Bygmalion. Ses prières ont été entendues mardi 27 mai par les membres du bureau politique de l’UMP, qui ont poussé leur président vers la sortie. Acculé de toutes parts, le député et maire de Meaux (Seine-et-Marne) a été contraint de quitter le fauteuil qu'il occupait depuis novembre 2012. Sa démission sera effective au 15 juin.

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