Il a juré de servir la justice « en son âme et conscience ». Comme les seize autres psychiatres figurant sur la « liste des experts » de la cour d’appel de Versailles, il a été retenu pour ses « mérites » et son honorabilité – en principe. La responsabilité du Dr G. est lourde : évaluer, à la demande de magistrats, la santé mentale de victimes et de suspects. Mais la lecture d’une expertise rédigée par ses « soins » sur le cas de Monsieur T., un Mauritanien bientôt jugé à Versailles dans une affaire de violences sexuelles, contenant des préjugés sur les « Africains » et des formules attentatoires à la présomption d’innocence, donne le vertige.
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