La victoire écrasante de François Fillon prouve que la droite n’est pas inquiète. En choisissant le candidat le plus dur, doté du programme d’austérité le plus radical depuis la Libération, elle exprime un sentiment de toute-puissance. Pour elle, la gauche n’existe plus.
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Si François Fillon a gagné la primaire, c’est que la gauche n’existe plus. Voilà le message des électeurs de la droite. Ils sont certains que leur champion dispose du tempérament, et d’une occasion unique pour agir sans se demander si telle ou telle mesure sera trop dure à imposer, ou trop risquée à mettre en œuvre. François Fillon et Alain Juppé avaient grosso modo le même programme, c’est-à-dire le catalogue le plus libéral et le plus conservateur depuis la guerre de 1940-1945, et ce qui les a départagés, avec un écart impressionnant, c’est que le maire de Bordeaux comptait arrondir les angles, alors que le député de Paris promettait de les aiguiser. Avec lui, si l’on en croit ses discours, ce sera à prendre ou à laisser.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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