En maintenant le troisième référendum d’autodétermination le 12 décembre, malgré la crise sanitaire et politique qui frappe l’archipel, le président de la République déchire un contrat signé il y a trente ans. Le processus de décolonisation va se conclure en l’absence du peuple colonisé. Une aberration politique aux lendemains dangereux.
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C’estC’est un sujet qui passionne les fâcheux de la rive droite à intervalles très irréguliers. Ils s’en emparent avec la certitude des ignorants, rivalisant de formules simplistes, à mille lieues – ou plus exactement 16 732 kilomètres – des enjeux du processus de décolonisation en cours depuis trente ans en Nouvelle-Calédonie. Le maintien du troisième et dernier référendum d’autodétermination à la date déjà contestée du 12 décembre a relancé cette mécanique infernale.