Ça chauffe sous le capot catholique. Le 21 janvier, le cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la Congrégation pour les évêques, décidait de lever l'excommunication qui frappait quatre prélats intégristes, membres de la Fraternité Saint-Pie X, émules de Mgr Lefebvre. Et le faisait savoir: «Sa Sainteté Benoît XVI – sensible comme le serait un père au malaise spirituel manifesté par les intéressés à cause de la sanction d'excommunication, et confiant en leur volonté, exprimée dans la lettre citée auparavant, de ne ménager aucun effort pour approfondir, via des colloques nécessaires avec les autorités du Saint-Siège, les questions qui restent en suspens afin de pouvoir parvenir rapidement à une pleine et satisfaisante solution au problème qui s'est posé à l'origine – a décidé de reconsidérer la situation canonique des évêques, Bernard Fellay, Bernard Tissier de Mallerais, Richard Williamson et Alfonso de Galarreta qui avait suivi leur consécration épiscopale. Avec cet acte, on désire consolider les relations réciproques de confiance, intensifier et stabiliser les rapports de la Fraternité Saint Pie X avec le Siège Apostolique.»
Pas de chance, quelques heures après la diffusion du décret, Richard Williamson, refaisait parler de lui à l'occasion d'une interview diffusée sur la télévision suédoise.
France
Le berger Benoît XVI sous la pression de son troupeau
Le 21 janvier, le pape décidait de lever la procédure d'excommunication à l'encontre de quatre évêques intégristes appartenant à la Fraternité Saint-Pie X. Pas de chance, un d'entre eux, Richard Williamson, vient de réitérer des propos négationnistes, considérant que les chambres à gaz n'ont pas existé. Face à la décision papale, la hiérarchie a commencé par minimiser l'événement jusqu'à ce que la colère des catholiques s'exprime sur internet et fasse bouger les lignes. Le débat fait rage sur les sites. Le journal La Vie lance même une pétition exigeant du pape qu'il condamne son subordonné.
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