Il flotte un parfum d’incertitude et de non-dit, ce jeudi matin, dans la vaste salle d’audience au décor chargé où siège la chambre criminelle de la Cour de cassation. Afin d’examiner les pourvois de Gilbert Azibert, Thierry Herzog et Nicolas Sarkozy, tous trois mis en examen pour "trafic d’influence", "corruption" et "violation du secret professionnel" dans l’affaire Paul Bismuth, les magistrats du Quai de l’Horloge ont dû bouleverser quelque peu leurs habitudes. Il a d’abord fallu écarter des débats tous ceux d’entre eux qui avaient été interrogés en tant que témoins dans l’affaire elle-même, et composer une formation de jugement inédite.
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