Affaire Tapie: la justice enquête sur une escroquerie au jugement
Selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert le 30 août dernier une information judiciaire pour escroquerie au jugement, à la suite du jugement du tribunal de commerce de Paris ouvrant pour le groupe de Bernard Tapie une procédure de sauvegarde. C’est ce dernier jugement qui lui permet de ne pas rembourser les 404 millions d’euros de l’arbitrage frauduleux.
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C’est un rebondissement important, un de plus, dans cette interminable et complexe affaire Tapie : selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert le 30 août dernier une information judiciaire pour escroquerie au jugement, à la suite du jugement du tribunal de commerce de Paris en date du 6 juin, ouvrant pour le groupe de Bernard Tapie une procédure de sauvegarde. L’information a été confiée au magistrat Serge Tournaire, qui était chargé depuis septembre 2012, avec sa collègue Claire Thepaut, de l’instruction portant sur le volet principal du scandale, celui sur l’arbitrage frauduleux.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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