France Reportage

« Ils refusent de parler de terrorisme » : douleur et colère à La Grand-Combe, après le meurtre d’Aboubakar

Une information judiciaire pour meurtre aggravé en raison de la religion a été ouverte par le parquet de Nîmes après la reddition du suspect en Italie. À La Grand-Combe, les fidèles de la mosquée dans laquelle Aboubakar Cissé a été tué sont soulagés, mais aussi écœurés par la réaction des pouvoirs publics.

Cécile Hautefeuille

La Grand-Combe (Gard).– L’image du corps d’Aboubakar restera gravée « à vie » sur sa rétine. Hamza, qui a découvert la victime dans la mosquée Khadija de La Grand-Combe, vendredi 25 avril, le répète en boucle : « C’est à vie, ça va me ronger à vie, je suis foutu… » Et d’ajouter, les yeux rougis : « Vous savez, on n’a pas vu un homme mort. On a vu un homme sauvagement assassiné. »

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