Vallaud-Belkacem est sous le feu de la droite et de la galaxie Belghoul
L'arrivée de l'ex-ministre du droit des femmes au ministère de l'Éducation nationale a provoqué un déchaînement de critiques à droite, dans le sillage de la Manif pour tous. Farida Belghoul, porte-parole des «Journées de retrait de l'école», en profite pour lancer sa Fédération de parents d'élèves avec l'appui d'extrémistes hallucinés.
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«La polémique inutile et les débats stériles n'auront pas de place dans mon ministère, dit-t-elle. Je ne tolérerai pas les instrumentalisations insupportables de l'école.» Depuis qu’elle est arrivée au ministère, les premiers mots de la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, sur RTL, ont été à l’apaisement. À peine sa nomination annoncée, la galaxie des réactionnaires de tout poil a commencé à se mobiliser, avec une violence parfois inouïe. En ligne de mire de la droite et plus globalement de toute la galaxie des « anti-genre », son engagement dans la promotion des ABCD de l’égalité – ce programme destiné à lutter contre les stéréotypes de genre à l’école, aujourd’hui retiré –, mais aussi sa défense sans faille du mariage pour tous.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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