Une poignée de main Fillon-Juppé et il est maintenant question de « rassemblement ». Les proches du maire de Bordeaux sont perplexes : les gages donnés à l’extrême droite ne s’oublieront pas de sitôt.
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DesDes effusions de joie d’un côté, un silence de mort de l’autre. Dimanche 27 novembre, au soir du second tour de la primaire de la droite et du centre, la victoire écrasante de François Fillon sur Alain Juppé a suscité des sentiments logiquement contrastés chez les militants LR, qui depuis des mois font campagne derrière leurs champions. En engrangeant 66,5 % des suffrages exprimés, contre 33,5 % pour son adversaire, l’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy s’est imposé comme le nouvel homme fort du parti de la rue de Vaugirard, celui qui aura pour tâche, selon ses propres mots, de « mettre un terme » au quinquennat « pathétique » de François Hollande.