L'accord annoncé avec le ministre de la ville Maurice Leroy par le président de la région Jean-Paul Huchon sur les transports a tendu les relations avec ses alliés écologistes, qui critiquent la gouvernance du patron socialiste.
CrispationCrispation à la région, autour de l'accord Leroy/Huchon. Le déblocage du dossier du Grand Paris, conclu mercredi autour d'une «contribution commune» entre l'Etat et la région sur le plan de transports en Île-de-France, fait sérieusement tanguer la majorité socialo-écolo-communiste. Négocié depuis plus d'un mois, le protocole d'accord est pourtant le fruit d'une concertation plutôt réussie, adossée à un débat public entamé en octobre dernier, auquel ont participé les élus de toutes sensibilités. Au final, le «Grand Paris express» fusionne le projet de Nicolas Sarkozy et l'ancien ministre Christian Blanc d'un «Grand huit» (reliant les aéroports et les pôles d'excellence économique franciliens) avec «l'arc express» de la Région (métro automatique inter-banlieues). En revanche, la question, symbolique pour les écolos, de la desserte du plateau de Saclay (Essonne) est laissée en suspens, faute de compromis. Par ailleurs, l'Etat accepte de financer 3 des 11,9 milliards qui vont être alloués par la collectivité locale pour la rénovation des RER et l'allongement de la ligne 14 permettant de désengorger la très saturée ligne 13 (qui relie une partie de la Seine-Saint-Denis à Paris).