Extrême droite

Quand l’extrême droite invoquait la démocratie pour la saper à l’Assemblée

L’extrême droite, après guerre, saisit deux occasions de s’immiscer à l’Assemblée : en 1956 et en 1986. Moments parcourus de contradictions, où des élus fascisants se posent en champions de la démocratie. Et se réclament de ce qu’ils entendent liquider.

Antoine Perraud

Le 25 avril 1986, au siège du Cnip (Centre national des indépendants et paysans), un parti moribond mais faisant toujours office de passerelle entre la droite bienséante et l’extrême droite française, le député du VIIarrondissement de Paris, Édouard Frédéric-Dupont (1902-1995), fête son jubilé – il a été pour la première fois élu député de la Seine en avril 1936, pour faire barrage au Front populaire « qui, créé par Moscou et pour Moscou, conduit à la guerre », selon sa profession de foi de l’époque.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter