Affaire Benalla: le conseiller spécial d’Emmanuel Macron ciblé
Un syndicat de policiers, partie civile dans l’affaire des « faux policiers » de l’Élysée, vient de demander l’audition d’Ismaël Emelien, conseiller spécial de Macron, accusé d’avoir détenu le CD-Rom montrant les images volées de la vidéosurveillance des violences du 1er mai. Mediapart a consulté les pièces de l’enquête qui embarrassent ce collaborateur du président.
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Plus d’un mois après le début de l’affaire des « faux policiers » de l’Élysée, l’audition du conseiller spécial Ismaël Emelien se fait attendre. Ce proche collaborateur d’Emmanuel Macron n’a joué aucun rôle dans les incidents du 1er mai, mais il a récupéré le CD-Rom de la vidéosurveillance des incidents ayant eu lieu sur la place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris. Ce document, sorti illégalement des archives de la préfecture de police le 18 juillet, au moment des premières révélations du Monde, est aujourd’hui considéré par les juges comme un « recel de détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection ». C’est Alexandre Benalla lui-même qui a impliqué le conseiller du président de la République devant les enquêteurs.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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