Devant le Parti de gauche, Mélenchon dévoile ses intentions pour 2022
Dimanche, lors d’un discours à huis clos devant les militants de son parti, le PG, membre de La France insoumise, le député de Marseille a évoqué la création d’une nouvelle organisation pour porter sa candidature. Et a fait part de quelques doutes.
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Comment apparaître comme un candidat légitime à la présidentielle, sans vote ou primaire légitimant sa candidature ? Jean-Luc Mélenchon, qui doit annoncer publiquement en novembre s’il briguera la fonction suprême en 2022, avait bien besoin de l’appui du Parti de gauche (PG) pour se mettre sur orbite. Ce week-end, lors d’un conseil national organisé à Montreuil (Seine-Saint-Denis), ce parti qu’il a fondé en 2008, puis qui a rejoint La France insoumise pour en devenir « la colonne vertébrale idéologique », lui a donné un salutaire coup de pouce.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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