Laurent Blanc et des dirigeants du football n'ont qu'un mot à la bouche: la binationalité. C'est pour contrer la règle internationale de libre choix que la Direction technique nationale a voulu mettre en place des quotas discriminatoires envers certains Français. Pour la ministre Chantal Jouanno ou les joueurs Lilian Thuram et Vikash Dhorasso, cet argument ne tient pas. Explications.
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RéelleRéelle préoccupation ou simple prétexte? Les dirigeants du football français, et Laurent Blanc en premier lieu, font une fixation, depuis l'arrivée du sélectionneur à la tête de l'équipe de France, sur la question de la binationalité des sportifs. C'est de ce thème que part la discussion sur la mise en place de quotas. C'est celui qui autorise tous les dérapages et qui sert aujourd'hui d'excuse en boucle au sélectionneur sur le mode: «Nous n'avons rien contre les noirs; nous avons juste un grave problème de binationalité.»