Coups de matraque et bras cassé : un policier plaide la fatigue lors de son procès pour violences

RennesRennes (Ille-et-Vilaine).– Si devant la cité judiciaire, mardi 29 avril, une soixantaine de personnes étaient réunies en souvenir de la répression « brutale » contre le mouvement des retraites et de « violences policières systémiques », dans la salle d’audience, il y a eu parfois un sentiment de ne plus savoir si l’on interrogeait l’accusé ou les plaignants : « Qu’êtes-vous venus faire dans cet attroupement ? », « Vous pensez que les policiers interviennent gratuitement ? », « On ne vous entend pas dire “aïe”, si ? ».