Poursuivi pour prise illégale d'intérêt, le patron de BPCE, François Pérol, est relaxé par la cour d'appel de Paris. L'un des pantouflages les plus spectaculaires que la France ait connus ne sera donc pas sanctionné. Autant dire que le code de déontologie de la fonction publique n'y survivra pas.
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C’estC’est l’épilogue d’une affaire judiciaire interminable, qui a longtemps ébranlé le clan Sarkozy, mais qui a aussi mis à mal le code de déontologie de la fonction publique : l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy et actuel PDG de la banque BPCE, François Pérol, a été relaxé vendredi 30 juin par la cour d’appel de Paris, qui a confirmé « en toutes dispositions » le jugement rendu en première instance. Il était poursuivi pour prise illégale d’intérêt à la suite de son pantouflage controversé qui avait conduit le haut fonctionnaire à abandonner, au début de l’année 2009, ses fonctions de secrétaire général adjoint de l’Élysée, pour devenir le PDG des Caisses d’épargne et des Banques populaires, puis de BPCE, une fois réalisée la fusion entre les deux banques.