Mediapart révèle qu’au cours de l’assaut de Saint-Denis, qui a vu la mort de deux des terroristes du 13-Novembre, seulement 11 coups de feu ont été attribués, par les experts de la police scientifique, aux djihadistes contre 1 500 aux policiers d’élite. L’essentiel des tirs essuyés par le groupe d’intervention de la police nationale a été le fait de… ses propres hommes.
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Avant de pénétrer dans ce que les autorités désigneront comme « l’appartement conspiratif », le brigadier Philippe M. doit patienter deux bonnes heures. Le temps nécessaire pour que des ouvriers mènent les travaux d’étayage afin d’éviter que l’immeuble ne s’effondre. À l'angle de la rue de la République et de la rue du Corbillon, en plein centre de Saint-Denis, le bâtiment, déjà délabré, porte désormais les stigmates du violent affrontement qui vient de s’y dérouler. Les battants, les vitres et la rambarde en fonte d’une fenêtre du troisième étage manquent à l’appel. Des traces de sang sèchent sur la façade, en dessous de cette fenêtre. En contrebas, ce qui reste d’une tête humaine – le cuir chevelu et le début d’une colonne vertébrale – trône sur le trottoir. À un mètre, un bout du visage sur lequel poussait un début de barbe.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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