Emmanuel Macron veut préparer une grande réforme de l’audiovisuel. La révocation du PDG de Radio France Mathieu Gallet par le CSA en confirme l'urgence. Mais à la condition d’engager une véritable régulation démocratique, encadrant tout autant l’audiovisuel privé.
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Au terme d’une très longue délibération, ce mercredi 31 janvier, et après l’avoir entendu deux jours plutôt, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), présidé par Olivier Schrameck, a décidé de révoquer le PDG de Radio France, Mathieu Gallet, condamné le 15 janvier pour « favoritisme » par le tribunal correctionnel de Créteil. La décision doit prendre effet le 1er mars prochain. Le CSA a publié à 19 heures un communiqué pour justifier sa décision, la loi lui faisant obligation dans ce cas de figure de prendre des décisions motivées. Le conseil estime ainsi qu’« il importe que les relations d’échange et de dialogue entre les représentants de l’État et le président-directeur général de la société soient denses, confiantes et permanentes, dans un contexte de réforme majeure de l’audiovisuel public annoncée par le pouvoir exécutif».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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