France Analyse

Manuel Valls, l'activisme dans un champ de ruines

L'activisme de l'omni-premier ministre Manuel Valls masque mal l’état de dépression et le manque d'idées de la majorité abasourdie par la défaite.

Mathieu Magnaudeix

Manuel Valls, matin, midi et soir. La lourde défaite des départementales (28 conseils départementaux perdus pour la gauche) n’y a rien changé : Manuel Valls est là, plus que jamais. Il y a un an pile, son prédécesseur Jean-Marc Ayrault était démissionné après la raclée des municipales. Cette fois, la ligne politique reste inflexible. Et lui ne partira pas de Matignon. « Je reste et j’assume pleinement mes responsabilités », a-t-il dit ce mardi 31 mars lors de la séance des questions au gouvernement, alors que le chef des députés UMP Christian Jacob demandait son « départ ».

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