France

Montée de l’antisémitisme : « J’ai l’impression d’être giflée en permanence »

Inquiets d’une forme d’indifférence à l’antisémitisme, bouleversés par le 7 octobre et ses conséquences, des juifs et juives qui se revendiquent de gauche oscillent entre besoin d’affirmation et repli, racontent leurs déceptions et les tiraillements intimes qu’ils ressentent depuis huit mois.

Mathilde Goanec et Faïza Zerouala

L’avocat Arié Alimi, se présentant comme un « juif de gauche », a fait cette confidence au sujet du camarade militant le 27 février, au micro d’Arrêt sur images (voir en boîte noire) : « Il fait partie de cette génération très radicale qui lutte de manière tout aussi radicale pour la Palestine. Je partage son combat, mais ni ses méthodes ni ses éléments de langage. » Puis il précise : « On ne se parle pas beaucoup depuis le 7 octobre… Pour se protéger, protéger notre amitié. C’est important parce qu’après cette période, il y aura d’autres périodes militantes. Il faudra recommencer à se parler, tous et toutes. »

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