Retrait de plainte, nouveaux SMS : les derniers rebondissements de l’affaire Darmanin
Alors qu’il avait promis d’aller « jusqu’au bout », Gérald Darmanin a retiré sa plainte en « dénonciation calomnieuse » à l’encontre de l’habitante de Tourcoing qui l’avait attaqué pour « abus de faiblesse » en 2018. Son entourage a aussi exhumé dans la presse des SMS dans lesquels la plaignante prendrait sa défense. Un revirement qui interroge, étant donné les accusations de la jeune femme, qu’elle n’a jamais démenties.
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Il avait publiquement promis d’aller « jusqu’au bout ». Mais Gérald Darmanin s’est en fait arrêté au début du chemin, sans jamais le dire. Le ministre de l’intérieur s’est discrètement désisté de la plainte en « dénonciation calomnieuse » qu’il avait déposée en 2018 contre Sarah*, une habitante de Tourcoing qui l’a accusé d’avoir abusé d’elle, selon les informations de Mediapart.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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