L'inamovible infirmerie psy de la préfecture de police de Paris
À Paris, quelque 2 000 personnes passent chaque année par l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, un lieu unique en France. Le contrôleur général des lieux de privation de liberté a demandé sa fermeture, mais la préfecture de police fait de la résistance et veut se contenter de menues réformes.
À Paris, la préfecture de police dispose de son infirmerie psychiatrique, une structure unique en France, financée par le ministère de l’intérieur. Dotée d’un budget de 3,8 millions d’euros, cette survivance du XIXe siècle fait depuis des années hurler les défenseurs des libertés. Mais l'infirmerie psychiatrique (IPPP ou I3P) a jusqu’ici résisté à toutes les tentatives de rattachement au droit commun. À l’automne 2012, un rapport remis à Bertrand Delanoë, le maire (PS) de Paris – et que Mediapart a pu consulter – a pointé le « manque d’impartialité objective dû aux liens qui unissent administrativement l’IPPP et la préfecture de police ». Et conclut que seule la fermeture de l’infirmerie pourrait mettre fin à cette fâcheuse confusion des genres. Mais le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, s’accroche à son infirmerie psychiatrique et n’a concédé que quelques réformes à la marge.
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