France Reportage

À Paris, les associations tentent de pallier les lacunes des pouvoirs publics sur le crack

Gérald Darmanin l’affirmait en septembre : la situation au square Forceval, à Paris, ne pouvait « durer que quelques jours ». Trois mois plus tard, les consommateurs de crack sont toujours là, abandonnés par un État sans solution à proposer et soutenus par des associations.

James Gregoire

Au milieu des tentes, des bâches bleues et des vendeurs de bric-à-brac, une fumée s’élève dans le ciel gris parisien. Celle d’un feu de bois, en plein milieu du square Forceval, porte de la Villette, dans le XIXarrondissement. « Bienvenue au crackland » tagué dès l’entrée du square, le cadre est posé. Ce jardin est devenu le nouveau refuge des consommateurs de crack après qu’ils ont été expulsés, d’abord de la « colline du crack » en 2019, puis de la porte d’Aubervilliers en 2020 et enfin du jardin d’Éole en septembre 2021.

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