Entre avril 2018 et septembre 2021, une thésarde a passé plusieurs nuits dans des laboratoires sensibles à Metz et Strasbourg, permettant à un de ses compatriotes d’y pénétrer. La DGSI s’inquiète des nombreuses vulnérabilités des établissements de recherche français.
La polémique à propos d’une éventuelle taupe dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian dessine une réalité : les affaires d’espionnage pilotées par Moscou se multiplient. À Paris, l’ambassade de Russie s’est bunkérisée, dans « un climat soviétique ».
Bernard Bajolet, l’ex-chef de la DGSE, est revenu sur ses propos tenus sur France 5 dimanche soir au sujet d’une « taupe » des Russes au cabinet de Jean-Yves Le Drian, après une colère de l’entourage de ce dernier. La réalité est plus complexe que cela.
Des deux côtés de la Manche, les espions s’activent afin que le Brexit ait le moins de conséquence possible sur les coopérations mises en place, notamment en matière de lutte antiterroriste. Si l’effet devrait être limité en matière d’échanges bilatéraux, cela s’annonce plus compliqué au niveau européen.
Sous couvert d’empêcher des attentats, les alliés les plus proches de la France dans la lutte antiterroriste – États-Unis et Israël en tête – détournent certaines mesures de sécurité dans les aéroports pour se livrer à de l’espionnage industriel. Révélations sur cette guerre secrète qui se livre dans les salles d’embarquement.
Mediapart révèle les charges qui pèsent sur Benoît Quennedey, le haut fonctionnaire mis en examen pour « trahison » et « intelligence avec une puissance étrangère ». S'il a été en contact régulier avec les services de renseignement nord-coréens, sa défense conteste la version des faits présentée par le contre-espionnage français.