La France, nid d'espions Enquête

Après la guerre froide, la guerre froide continue

La polémique à propos d’une éventuelle taupe dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian dessine une réalité : les affaires d’espionnage pilotées par Moscou se multiplient. À Paris, l’ambassade de Russie s’est bunkérisée, dans « un climat soviétique ».

Matthieu Suc

«Dans les années précédentes, on disait : ‘‘Tout ça, c’est terminé. Après la guerre froide, on n’a plus à perdre son temps contre des espions qui n’existent plus […], la priorité ce sont les affaires de terrorisme.’’ Mais pour autant, on voit bien que les activités d’espionnage n’avaient pas du tout cessé, et que les moyens que mettent les Russes, les Chinois, mais aussi d’autres [comme] les Américains, ne nous voilons pas la face, n’ont jamais été aussi importants. »

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