Visas: les ratés de la sous-traitance à des sociétés privées
En quelques années, la France a généralisé la délégation à des entreprises privées de ses services de délivrance des visas. Difficultés à obtenir un rendez-vous, bugs informatiques, surcoût : les demandeurs se plaignent de nombreux dysfonctionnements résultant de cette nouvelle donne, qui, par ailleurs, pose de sérieuses questions en matière de protection des données personnelles.
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Depuis une quinzaine d’années, la France privatise à tour de bras les services de délivrance de visas de ses consulats. Selon le ministère de l’intérieur, 38 pays étaient concernés fin 2018 par ce type de sous-traitance, représentant plus de 89 % des demandes de visas pour la France. Les plaintes des demandeurs sont nombreuses : difficultés à obtenir un rendez-vous, bugs informatiques, surcoût de 30 à 50 % par rapport au tarif pratiqué auparavant, rejet des demandes considéré comme incompréhensible, et souvent vécu comme injuste. Beaucoup se sentent démunis, face à des sociétés privées qui reportent la responsabilité d’un refus sur le consulat, à qui appartient toujours la décision finale.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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