En Israël, l'avenir de la coalition se joue mercredi
L’improbable coalition centre, droite et extrême droite, formée en janvier 2013, ne tiendra pas jusqu’au bout. Après la rencontre, lundi soir, entre le ministre des finances (centre) et le premier ministre (droite), Israël semble bel et bien reparti pour un nouveau cycle électoral. Pour un nouveau tournant à droite ?
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C’étaitC’était écrit : la coalition montée de bric et de broc entre le centriste Yaïr Lapid (19 sièges obtenus à l’élection législative du 22 janvier 2013), l’ultrareligieux d’adoption Naftali Bennett, à la tête de Foyer juif (12 députés), le laïc russophone Avigdor Liberman, le dirigeant du Likoud et premier ministre Benjamin Nétanyahou (31 sièges à eux deux), ne pouvait que se rompre. La date des futures élections n’est pas encore fixée, mais elles paraissent inexorables, après la rencontre entre Nétanyahou et Lapid dans la soirée de lundi. « Nétanyahou mène Israël vers des élections inutiles », estime Lapid, actuel ministre des finances. Le Parlement israélien doit se prononcer mercredi pour décider ou non de son autodissolution.