International

Le temps du climat (5/6): et si les Etats-Unis d’Obama décevaient le monde?

L'élection de Barack Obama a soulevé les espoirs des écologistes. Pour la première fois, un responsable américain s'est engagé sur des objectifs chiffrés de réduction de pollution. Mais à en croire un proche conseiller du président élu, la transition vers un modèle énergétique plus vert sera très difficile. Et en dépit des intentions proclamées, il paraît aujourd'hui fort peu probable que les Etats-Unis soient en mesure de ratifier l'accord international sur le climat qui doit être finalisé en décembre 2009 à Copenhague.

Jade Lindgaard

C'est, pour l'instant, la seule bonne nouvelle des négociations internationales du climat ouvertes, lundi 1er décembre, à Poznan: la sortie prochaine de l'équipe Bush et l'entrée en scène d'Obama. Dans un discours enregistré, diffusé le 18 novembre lors d'une conférence sur le climat en Californie, le président élu américain s'est engagé à ramener les émissions de gaz à effet de serre américaines à leur niveau de 1990 d'ici 2020, et à les réduire de 80% d'ici 2050. C'est moins que les engagements de l'Union européenne aux mêmes dates, mais c'est la première fois qu'un responsable américain s'engage sur des objectifs chiffrés de réduction de pollution.

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