En Croatie, l’avortement devient de plus en plus difficile d’accès

En Croatie, interrompre sa grossesse est devenu tabou. Les mouvements ultraconservateurs et la puissante Église catholique mettent la pression sur les femmes et sur l’État, sommé de durcir une législation datant de la Yougoslavie socialiste. La résistance féministe s’organise.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Zagreb (Croatie).– La grossesse de Mirela Čavajda avait magnifiquement commencé. Mais après six mois de bonheur et d’excitation, le rêve a viré au cauchemar : la future maman a appris que son bébé, un garçon, souffrait d’une gravissime tumeur, logée sur le cervelet. C’était à la toute fin du mois d’avril 2022, lors d’un examen de routine. Ce jour-là, les médecins la préviennent : les chances de survie à la naissance de celui qu’elle appelle déjà Grga sont presque nulles. Et même si c’était le cas, le nourrisson souffrirait de très lourdes malformations.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal