L’affrontement entre le gouvernement et l’opposition se poursuit malgré l’ouverture d’un dialogue. Les Vénézuéliens font face à un quotidien bouleversé par la crise économique qui affecte jusqu’à leur santé. Manque de médicaments, hôpitaux à l’abandon : des familles se battent pour la survie de leurs proches et trois quarts des hôpitaux publics n’ont pas les médicaments de base.
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Caracas (Venezuela), de notre envoyé spécial.– Donnant, donnant. Au Venezuela, l'heure est aux tractations. Le 2 novembre, l'assemblée nationale, où l'opposition est largement majoritaire depuis décembre 2015, a suspendu le procès du président socialiste Nicolas Maduro pour manquements aux devoirs de sa charge. La marche à haut risque vers le palais présidentiel Miraflores, jeudi, était aussi annulée (voir notre article «Le Venezuela sort de la scène démocratique»). En retour, cinq « prisonniers politiques » – un terme que réfutent les socialistes – ont été libérés, soulignant au passage la proximité entre le gouvernement et la justice.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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