L’affrontement entre le gouvernement et l’opposition se poursuit malgré l’ouverture d’un dialogue. Les Vénézuéliens font face à un quotidien bouleversé par la crise économique qui affecte jusqu’à leur santé. Manque de médicaments, hôpitaux à l’abandon : des familles se battent pour la survie de leurs proches et trois quarts des hôpitaux publics n’ont pas les médicaments de base.
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CaracasCaracas (Venezuela), de notre envoyé spécial.– Donnant, donnant. Au Venezuela, l'heure est aux tractations. Le 2 novembre, l'assemblée nationale, où l'opposition est largement majoritaire depuis décembre 2015, a suspendu le procès du président socialiste Nicolas Maduro pour manquements aux devoirs de sa charge. La marche à haut risque vers le palais présidentiel Miraflores, jeudi, était aussi annulée (voir notre article «Le Venezuela sort de la scène démocratique»). En retour, cinq « prisonniers politiques » – un terme que réfutent les socialistes – ont été libérés, soulignant au passage la proximité entre le gouvernement et la justice.