Liban, un État failli Note de veille

Le premier ministre du Liban démissionne

Saad Hariri a annoncé samedi sa démission surprise depuis l’Arabie saoudite. Il accuse le Hezbollah et l’Iran d’avoir la « mainmise » sur le Liban et dit craindre une tentative d’assassinat.

Loup Espargilière

Saad Hariri a pris tout le monde par surprise. Le premier ministre libanais, en poste depuis un an, a annoncé samedi 4 novembre sa démission dans un discours prononcé depuis l’Arabie saoudite, dont il est un protégé. Il y accuse le mouvement chiite Hezbollah, membre de son gouvernement, ainsi que l’Iran, d’avoir la « mainmise » sur le Liban, et dit craindre une tentative d’assassinat, 12 ans après la mort de son père Rafic Hariri.

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