Afrique(s)

Epinglé par la CPI, le sort du président soudanais va se jouer à Khartoum

Alors que la Cour pénale internationale (CPI) a délivré mercredi un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir, les yeux de l’Occident se tournent vers Khartoum, qui peut choisir à terme de jouer le jeu, ou au contraire peut laisser libre cours à la violence, servant ainsi les intérêts de sociétés militaires privées qui lorgnent ce pays en guerre.

Maguy Day

Le mandat d’arrêt délivré, mercredi 4 mars, par la Cour pénale internationale contre le président Omar el-Béchir ne s’adresse, pour l’instant, qu’au gouvernement du Soudan. Du coup, la clef du conflit au Darfour se situe plus que jamais dans la capitale du pays. Car, à moins que la CPI formule l’obligation que le gouvernement d'un autre pays où le chef d’Etat aurait trouvé refuge le transfère vers La Haye, il y a peu de chances de voir le président el-Béchir répondre des crimes de guerre et crimes contre l'humanité qui motivent le mandat d'arrêt.

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