Ni noirs ni blancs, les «Coloured», grands oubliés de l’Afrique du Sud post-apartheid

Dans les anciens townships « coloured » du Cap, les habitants subissent le chômage, l’addiction aux drogues et la violence des gangs. À la veille des élections du 8 mai, certains habitants sont tentés par des discours aux relents antinoirs. D’autres s’organisent pour protéger leur communauté et combler l’absence de l’État.

Lina Rhrissi

5 mai 2019 à 11h19

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Le Cap (Afrique du Sud), correspondance.– « Ça, c’est le signe de la Junior Mafia, celui-ci, les Hard Living et celui-là, les Stoepa Boys. » Fadiel Adams décrit les graffitis des gangs qui recouvrent les clôtures, le long d’une rue ensoleillée et quasi déserte. Au loin, un enfant passe devant la maison d’un dealer alors qu’un client récupère sa dose de méthamphétamine, appelée tik, à travers les grilles du portail.

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