Une équipe de huit personnes, transportée par hélicoptère, a pu effectuer une mission de reconnaissance sur la plate-forme d’Elgin exploitée par Total en mer du Nord, d’où s’échappent 200 000 mètres cube de gaz par jour.
Jeudi 5 avril, une équipe de huit personnes, transportée par hélicoptère, a pu effectuer une mission de reconnaissance sur la plate-forme d’Elgin exploitée par Total en mer du Nord, d’où s’échappent 200.000 mètres cube de gaz par jour. Ce gaz, principalement du méthane, forme un nuage au-dessus de la plate-forme, d’où un risque d’explosion. L’équipe héliportée était composée de trois employés de Total connaissant bien la plate-forme et de cinq pompiers et ingénieurs de Wild Well Control, société spécialisée dans les interventions sur les puits, installée à Houston, Texas. Elle est restée quatre heures sur la plate-forme afin de passer en revue les zones auxquelles il est possible d’accéder en sûreté. L’objectif est de mener une opération pour « tuer » le puits fuyard en injectant de la boue. Une autre opération, conduite en parallèle, consiste à forer deux puits de secours, mais elle demandera plusieurs mois. D’autre part, un navire de recherche de la marine écossaise, le Alba na Mara, doit partir prochainement pour la plate-forme. Le bâtiment doit rester quatre jours sur le site afin de recueillir des échantillons et d’évaluer l’impact de l’accident sur l’environnement. L’action Total a perdu 8% depuis le début de la fuite, le 25 mars.