Le ralliement de Jean-Marie Le Pen à l’Alliance pour la paix et la liberté est un signal adressé aux sphères militantes comme un message à sa fille, avec l’idée que l’inscription dans le jeu électoral ne doit pas conduire à renier son extrémisme idéologique. Radiographie des dirigeants de cette internationale des groupuscules d’extrême droite.
C’est avec emphase que l’Alliance pour la paix et la liberté (APL) a annoncé le 5 avril que Jean-Marie Le Pen la ralliait, n’hésitant pas à signifier qu’il serait « [leur] guide et [leur] leader pour les luttes et les victoires à venir ! » Cette formation internationale regroupant des partis de divers pays européens a beau compter des eurodéputés, elle n’est guère connue en France.