G7 : une réforme fiscale mondiale sur mesure pour les géants du numérique
Présenté comme une avancée majeure contre l’évasion fiscale, l’accord du G7 sur une taxation de 15 % pour les multinationales est un moyen d’enterrer la querelle entre les États-Unis et l’Europe sur les Gafam. Cette fiscalité minimale risque de s’imposer comme une norme mondiale, au détriment des États.
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Après avoir multiplié les engagements ces derniers jours, ils ne pouvaient se dérober aux attentes. Samedi dans l’après-midi, les ministres des finances du G7 ont annoncé un accord qu’ils n’hésitent pas à qualifier « d’historique » sur la taxation des multinationales. À l’issue de leur sommet à Londres, les responsables des sept économies occidentales (États-Unis, Canada, Allemagne, France, Italie, Grande-Bretagne et Japon) se sont entendus pour engager un projet de réforme de la fiscalité mondiale visant à fixer un taux d’impôt minimal mondial sur les sociétés de 15 %.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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