Benjamin Nétanyahou a non seulement mené une guerre meurtrière à Gaza, mais il l'a fait en se coupant de ses alliés. Face à ce jusqu’au-boutisme et à la pusillanimité des gouvernants occidentaux, ce sont les opinions publiques qui vont désormais reprendre le flambeau en tentant d’isoler Israël afin de lui faire entendre raison.
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L’opération « Bordure de protection » sera-t-elle la guerre de trop pour Israël ? Faute de boule de cristal, on ne peut évidemment pas s’en assurer, mais on peut néanmoins penser que ces quatre semaines de violence et de destructions asymétriques (1 867 morts palestiniens, aux deux tiers des civils, dont 429 enfants, contre 67 morts israéliens dont 3 civils) vont laisser des traces dans l’opinion publique internationale et chez les gouvernants qui, malgré tout, les écoutent. On arguera bien sûr que les conflits précédents n’ont rien fait bouger ou si peu : depuis vingt ans, les gouvernements israéliens successifs persistent dans l’intransigeance, l’Autorité palestinienne s’enfonce dans l’inefficacité, l’extrémisme islamique gagne en vigueur.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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