Les documents Takieddine. Les preuves de l’espionnage français du net libyen
La société française Amesys, filiale du groupe Bull, a bien vendu aux Libyens un vaste système d'espionnage du net. L'intégralité du contrat, aujourd'hui dévoilée par Mediapart, présente même des traces d'interceptions de mails au sein d'un laboratoire de l'université Paris-VI. Pour tenter d'étouffer le scandale, Amesys menace de poursuites judiciaires ses anciens salariés qui parleraient à la presse.
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Ils pouvaient espionner l'internet de Libye. Et ils en ont fait la démonstration. En 2007, la société française Amesys, filiale du groupe Bull, a vendu un impressionnant matériel électronique d'espionnage au régime Kadhafi par l'intermédiaire de l'incontournable Ziad Takieddine. L'opération, dont certains détails ont été classifiés « confidentiel défense », a permis à la société française de roder ses produits, commercialisés depuis sous le nom de programme "Eagle". Elle a aussi permis à l'homme d'affaires, qui réclame ces jours-ci d'être reçu à l'Elysée, de recevoir au moins 4,5 millions d'euros de commissions occultes,comme Mediapart l'avait révélé fin juillet.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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