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Papandréou a justifié le référendum par une menace de coup d'Etat

Le premier ministre grec, Georges Papandréou, convoqué à Cannes pour s'expliquer sur l'idée d'un référendum sur le plan de sauvetage, l'aurait justifié par une « menace de coup d’Etat militaire en Grèce ».

La rédaction de Mediapart

Selon le correspondant européen de Libération, le premier ministre grec, Georges Papandréou, convoqué à Cannes pour s'expliquer sur l'idée d'un référendum sur le plan de sauvetage, l'aurait justifié par une « menace de coup d’Etat militaire en Grèce ». «Pour accréditer ce scénario, écrit Jean Quatremer, un Conseil de sécurité de l’Etat s’était réuni la veille, mardi, sous la présidence du premier ministre grec, pour limoger les quatre principales têtes de l’armée, le chef d’état-major des armées, les chefs d’état-major de l’armée de terre, de la marine et de l’armée de l’air, ainsi qu’une douzaine d’officiers supérieurs. Des responsables nommés par la droite, aussitôt remplacés par des proches du Pasok, le Parti socialiste grec.» Et d'ajouter que «ni Angela Merkel, ni Nicolas Sarkozy, ni Christine Lagarde, la patronne du FMI, ni les autres responsables européens présents à ce dîner n’y ont cru une seconde».

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