Europe

Allemagne: la grève du rail se veut une bataille pour la liberté syndicale

Depuis mercredi et jusqu’à samedi, le petit syndicat des conducteurs de train (GDL) bloque la quasi-totalité du réseau ferré allemand. Le conflit porte avant tout sur le droit des syndicats corporatistes à négocier leurs propres accords collectifs, et donc à faire grève, au moment où le gouvernement veut faire l'inverse.

Thomas Schnee

Berlin, correspondance.- Un « fou du rail», « l’ennemi public n° 1 » ou encore « l’Allemand le plus détesté ». Rarement un syndicaliste aura été aussi éreinté par les médias et le monde politique que Claus Weselsky, président du syndicat des conducteurs de locomotives (GDL). La raison : lui et ses 17 000 collègues ont décidé de paralyser le réseau ferré pendant quatre jours d’affilée, du mercredi 5 novembre à 15 h 00 jusqu’au lundi suivant à 4 h 00 du matin (la grève s'arrêtera finalement samedi soir).

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