Au Royaume-Uni, la chute de Johnson laisse un Parti conservateur exsangue

Longtemps persuadé qu’il pouvait rester en poste malgré les mensonges, scandales et conflits d’intérêts, Boris Johnson a fini par démissionner jeudi, sous la pression de poids lourds de son gouvernement. Il laisse un Parti conservateur épuisé par l’exercice du pouvoir, et très fracturé.

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Si l’on met de côté le cas Berlusconi en Italie, difficile de se souvenir d’un·e dirigeant·e en Europe qui se soit autant accroché·e au pouvoir. En difficulté depuis des mois, embourbé dans une série de scandales, volte-face et mensonges, Boris Johnson a fini par jeter l’éponge, jeudi 7 juillet. Sa chute a été précipitée par la démission spectaculaire, en moins de 24 heures, d’une quarantaine de ministres et collaborateurs gouvernementaux.

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