En juillet, pas moins de trois pays du sud de l'UE ont vu leur gouvernement vaciller : Espagne, Italie et Portugal. Nouvelle confirmation de l'aggravation de la crise politique.
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MarianoMariano Rajoy en Espagne, Enrico Letta en Italie, Pedro Passos Coelho au Portugal : ces trois chefs de gouvernement, de droite ou de gauche, ont pour point commun d'avoir tous très mal commencé leur été. Difficile de n'y voir qu'une coïncidence, dans cette Europe méditerranéenne frappée plus qu'ailleurs par la récession : la crise politique est en train de s'y aggraver. En Espagne, le conservateur Rajoy, entré en fonction en décembre 2011, est pris dans un scandale de corruption qui l'a obligé – fait extrêmement rare pour le Galicien, adepte de la discrétion – à se justifier en public, le 1er août, devant les députés du pays. Plusieurs formations d'opposition exigent sa démission, et le feuilleton judiciaire n'en est qu'à ses débuts (lire ici ou là).