Les Islandais refusent de payer les pots cassés des banques
Par environ 60% de «non», les électeurs islandais ont rejeté, pour la deuxième fois en un an, l'«accord Icesave» qui prévoit que Reykjavik rembourse à Londres et à Amsterdam les 3,9 milliards d'euros que les deux capitales ont versés aux ménages britanniques et néerlandais spoliés par la faillite de la banque islandaise.
JournéeJournée test, samedi 9 avril en Islande: les citoyens sont une nouvelle fois appelés aux urnes pour dire s'ils acceptent de payer pour les errements passés d'un de leurs géants bancaires. Ils doivent se prononcer, par référendum, sur la dernière mouture de l'«accord Icesave», du nom d'une banque en ligne rattachée à Landsbanki, l'un des trois établissements bancaires de l'île qui firent faillite la même semaine d'octobre 2008. Ce texte prévoit que Reykjavik rembourse à Londres et à Amsterdam les 3,9 milliards d'euros que les deux capitales ont versés aux ménages britanniques et néerlandais spoliés par la faillite d'Icesave.