Rarement un parti grec au pouvoir aura essuyé si cuisante défaite. Après quatre ans et demi à la tête du gouvernement, Syriza a perdu dimanche 7 juillet les élections législatives qu’il avait lui-même convoquées de manière anticipée. En récoltant 31,5 % des voix, il ne décroche que 86 sièges à la Vouli, le Parlement grec et perd plus de 460 000 voix par rapport au scrutin de janvier 2015. Devant lui, triomphante, la droite de Nouvelle Démocratie recueille près de 40 % des suffrages et comptera 158 députés dans la nouvelle assemblée. Soit la majorité absolue.
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