Notre dossier sur les soulèvements populaires dans le monde Note de veille

L’Equateur en pleine tourmente politique et sociale

La décision du président équatorien, Lenín Moreno, de mettre fin aux aides pour le carburant a déclenché une vague de manifestations. Le chef d’État a fui Quito pour le port de Guayaquil, qu’il a transformé en nouvelle capitale du pays.

François Bougon

L’Équateur a une nouvelle capitale, mais un chef d’État aux abois. Après la fin, jeudi, du système de subventions au carburant, qui s’est traduite par une forte augmentation des prix (jusqu’à 123 %), une des principales mesures économiques prises en échange d’un soutien du Fonds monétaire international (FMI), Lenín Moreno, le président de ce petit pays d’Amérique du Sud situé sur la côte ouest entre la Colombie et le Pérou, a quitté les hauteurs de Quito dans les Andes pour la deuxième ville du pays, Guayaquil.

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